Mon parcours de formation
Après une année de DEUG de biologie à l’Université Lyon 1, j’avais envie d’intégrer une filière professionnalisante, d’où ma candidature à l’IUP au sein de l’ig2e, que j’ai intégré en 1995 pour 3 années.
Mon expérience à l’ig2e
Durant mon parcours à l’ig2e, j’ai pu réaliser un premier stage dans une PME de formulation de produits chimiques (analyses qualité produits), puis une étude déchets chez Skis Rossignol à Voiron et en dernière année, j’ai pu travailler sur le SME chez Schneider Electric Grenoble, selon le référentiel ISO 14001.Ma maitrise acquise (dernière année d’IUP), j’ai réalisé mon service national au pôle de recherche appliquée sur la qualité des eaux et prévention des pollutions du Cemagref (actuellement IRSTEA). Cette première expérience dans le domaine de l’eau dans un établissement public m’a permis d’élargir mes compétences, avec notamment un travail d’instrumentation pour de la récolte de données sur des stations d’épuration en périodes hivernales, dans le cadre d’une étude sur la dénitrification à basse température (Doubs) que menait M. Canler. J’ai apprécié de travailler dans un organisme public, et de pouvoir approfondir les sujets.Cette période m’a permis de réfléchir à mon projet professionnel, et m’a donné l’envie de passer les concours de la fonction publique territoriale. Le niveau d’entrée étant à bac+2 ou 5, j’ai décidé de compléter ma formation par un DESS en ergonomie et gestion des risques professionnels, associé à un stage en industrie de formulation d’encres, où j’ai travaillé sur la mise en place de référentiels OHSAS 18001 et BS 8800 de sécurité au travail.
Mon parcours professionnel
Mon parcours professionnelMon diplôme en poche, j’ai candidaté chez Voies Navigables de France (EPIC gérant les activités de voies navigables en France), à la mission inter-régionale environnement, qui se lançait dans la certification ISO 14001. J’y ai été recruté comme coordinateur environnement, pour travailler sur les impacts des activités de travaux. J’ai également travaillé sur le SIG (Système d’Information Géographique) pour cataloguer les données environnement, et ai mis en place un premier marché public sur les études d’impact de travaux.Cette expérience d’un an et demi chez VNF a confirmé mon attrait pour le service public. En parallèle, j’ai commencé à passer des concours de la fonction publique territoriale dans plusieurs filières. J’ai obtenu d’abord le concours de technicien territorial, qui m’a permis d’être recruté sur un poste de technicien énergie-déchets à la région Rhône-Alpes.
Ayant ensuite obtenu le concours d’ingénieur territorial, j’ai eu l’opportunité de basculer au bout d’un an sur un poste de chargé de mission énergie dans le même service. J’y ai travaillé sur la politique de soutien aux énergies renouvelables, avec du suivi de programmes et d’actions en partenariat avec l’ADEME et des acteurs comme l’ALE (Agence Locale de l’Energie), des associations locales etc. J’en retiens une expérience enrichissante par le travail en collaboration avec des acteurs variés et très impliqués.
Mon poste actuel
Après 5 ans, j’avais envie de changer et de retourner à des missions plus techniques. J’ai eu la chance, grâce à une création de poste, d’être recruté à la Ville de Lyon en tant qu’ingénieur de dépollution des sols. Je suis aujourd’hui responsable de pôle.Dans cette petite entité d’études rattachée au service, prospective et analyse immobilière où je travaille depuis 10 ans, j’ai pour missions de faire intégrer la problématique de la pollution des sols dans le cadre d’études immobilières globales, dès l’acquisition de parcelles foncières, de la phase de réflexion en amont pour des besoins en équipements publics municipaux jusqu’à la phase travaux. Les parcelles importantes qui se libèrent en centres urbains sont souvent dégradées (anciennes friches industrielles etc.), alors que les projets d’installation d’établissement sensibles que nous portons, nécessitent un niveau de prise en compte de la pollution assez élevé. Ce travail s’appuie sur des études/diagnostics, des plans de gestion, réalisés par le service ou en collaboration avec des bureaux d’étude spécialisés, via un accord cadre.J’ai un rôle d’interface entre les bureaux d’études experts et certains services techniques de la ville. C’est un poste à part, nous sommes quelques-uns en France, dans les grandes villes ou les métropoles.
Les intérêts du poste ?
Ce sont les aspects très techniques, le travail d’interface, et dans la durée sur des projets qui peuvent prendre plusieurs années, au rythme de projets publics à moyen terme, mais dont on voit concrètement l’évolution dans certains quartiers.
Les inconvénients ?
Même si l’on sait travailler dans l’urgence, il faut avoir conscience et accepter ce rythme assez long des projets suivis.
Des conseils sur les métiers liés à l’environnement dans les collectivités territoriales?
Ces métiers (eau, déchets, prévention des risques professionnels, énergies …) permettent de réaliser des missions qui ont du sens, tournées vers l’humain, mais attention, cela nécessite de l’anticipation pour passer des concours, et une réflexion sur le projet professionnel, car la voie contractuelle n’est que temporaire.